Nos conseillers funéraires le constatent jour après jour depuis le début du confinement. En ces temps de crise sanitaire sans précédent, les familles endeuillées se trouvent dépossédées d’un moment crucial de recueillement : la cérémonie d’obsèques. À la douleur de la perte de l’être cher s’ajoute l’incompréhension face à cette subite absence. Difficile en effet de réaliser que l'être cher est parti quand on n’a pas pris le temps de lui dire au revoir. Pour traverser cette épreuve le plus sereinement possible, organiser a posteriori un ultime hommage entouré de ses proches se révèle un précieux réconfort.
La crise du coronavirus chamboule l’organisation des obsèques. D’ordinaire, quand un proche est en fin de vie, on peut lui rendre visite à l’hôpital, éventuellement organiser son retour à domicile. La famille l’accompagne dans ses derniers instants. Le corps est ensuite mis en bière et chacun peut, s’il le souhaite, lui dire un dernier au revoir avant la fermeture du cercueil.
Avec le covid et le confinement, les familles se retrouvent exclues de ces rites funéraires, pourtant si essentiels au processus de deuil. Les visites à l’hôpital sont interdites. En cas de décès lié au coronavirus, le cercueil est directement clos sans toilette mortuaire pour éviter tout risque de contamination du personnel funéraire. La cérémonie d’obsèques est limitées à un certain nombre de personnes. Une distance physique est imposée. Les personnes âgées de plus de 70 ans sont invitées à ne pas se rendre aux funérailles. Des contraintes sanitaires justifiées mais génératrices d’incompréhension pour les familles.
Même en petit comité, les funérailles restent des moments nécessaires de partage d’émotions profondes. Les obsèques donnent du sens à la disparition, la rendent tangible. L’hommage collectif en présence de proches et amis est une source de réconfort dans laquelle chacun pourra puiser pour amorcer son travail de deuil.
Durant la crise du covid, cette phase de recueillement se trouve occultée. L’impossibilité de voir, de toucher, d’embrasser le défunt rend sa perte moins manifeste. Il était là puis, soudainement, il n’y est plus. Les contraintes sanitaires liées à la distanciation empêchent l’entourage d’être physiquement présent le jour J pour surmonter cette épreuve ensemble. Dans des circonstances aussi exceptionnelles que subies, comment apprivoiser le manque de l’être cher ?
Après un décès, plus rien n’est comme avant et c’est tout un quotidien qu’il faut réinventer. Chez L’autre rive, nous sommes intimement convaincus que des funérailles réussies constituent un point de départ essentiel au deuil des familles. En cette période de coronavirus, votre conseiller funéraire est là pour vous aider à rendre un hommage digne, fidèle au disparu. De la mise en bière à l’enterrement ou la dispersion des cendres, il vous accompagne à chaque étape des obsèques pendant la pandémie.
Avec le confinement et la surmortalité, le délai moyen d’inhumation et de crémation s’est allongé (il est normalement de 6 jours en France). En Île-de-France, un bâtiment du marché de Rungis a donc été réquisitionné pour accueillir les cercueils en attente d’enterrement pendant la crise sanitaire. Un espace de recueillement est accessible 20 minutes avant le départ pour le crématorium. Mais il ne peut recevoir que 3 personnes en même temps. Par ailleurs, l’idée de se recueillir dans ce funérarium improvisé provoque (et c’est légitime) un réel frein psychologique des proches. Dans ce contexte inédit, nombreuses sont les familles à préférer un temps d’hommage collectif une fois le confinement levé.
Nous l’observons au quotidien dans les agences L’autre rive : pendant la crise du covid, les familles font souvent le choix de reporter les funérailles pour rendre hommage à leur disparu dans un contexte plus serein. Le besoin de se réunir pour commémorer une personne décédée pendant le confinement se fait plus que jamais sentir. Il est tout à fait possible d’organiser un hommage civil sur invitation. Ce temps de recueillement peut prendre différentes formes :
Plusieurs options s’offrent aux familles et amis pour se réunir (à condition de respecter les gestes barrières en vigueur) :
Location de salle de recueillement, prise de parole, musique, dépôt de fleurs, bougies : un conseiller funéraire L’autre rive vous accompagne dans la mise en œuvre de ce rendez-vous du souvenir.
Les offices religieux sont toujours limités à un certain nombre de personnes. Le prêtre effectue le traditionnel cérémonial (bénédiction du corps, allumage de cierges autour du cercueil). Si les funérailles ont (eu) lieu pendant le confinement, il reste néanmoins possible d’organiser une messe d’hommage plusieurs semaines après l’inhumation. Un conseiller funéraire L’autre rive vous explique les modalités et démarches.
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