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Organiser le rapatriement d’un corps vers ou depuis l’étranger

Pour des raisons diverses - décès en France au cours d’un voyage, souhait d’être inhumé en terre natale… -, il faut procéder au rapatriement à l’étranger du corps d’une personne décédée. Comment se déroule un rapatriements à l’international ? Il s’agit d’être en conformité avec les législations des pays de départ et d’arrivée du corps ainsi qu’avec les règles de droit international.

Les démarches de rapatriement

Le transport à l’étranger

Lors d’un transport à l’étranger, le cercueil doit être équipé d’une enveloppe hermétique, c’est-à-dire un cercueil en métal, fermé par un soudage à froid (résine). Cette enveloppe hermétique est placée à l’intérieur du cercueil en bois, dissimulée par le capiton, le tissu qui tapisse l’intérieur du cercueil. On parle de « cercueil plombé » ou de « zinc », mais ce cercueil en métal est fait d’aluminium très fin.

Avant la fermeture du cercueil, l’enveloppe hermétique est invisible car dissimulée sous le capiton. Au moment de la fermeture, on place d’abord le couvercle en métal.
Après la fermeture du cercueil, si les proches souhaitent avoir la possibilité de voir le défunt à l’intérieur de son cercueil, il est possible d’aménager une « fenêtre ». L’enveloppe hermétique en métal est alors dotée d’une partie transparente en plexiglas, et le cercueil en bois est équipé d’un volet que l’on peut ouvrir ou fermer. On peut aménager une fenêtre seulement au niveau du visage, ou bien une plus grande pour voir quasiment tout le défunt.

Tous les modèles de cercueils d’une épaisseur supérieure à 22 mm peuvent voyager par avion, quelle que soit l’essence du bois. En revanche, les « fenêtres » ne sont aménagées que sur certains modèles.

Une cérémonie avant le départ

Un temps de recueillement est toujours aménagé avant la fermeture du cercueil et le départ vers l’aéroport. Il a lieu le plus souvent sur le lieu de mise en bière (chambre funéraire ou chambre mortuaire de l’hôpital). Il est possible d'organiser une toilette rituelle et un temps de prière. Ce temps de recueillement peut être l’occasion de lectures, prières, musiques…

Le fait de rapatrier un défunt à l’étranger n’empêche pas le déroulement d’une cérémonie civile ou religieuse dans un lieu extérieur à la chambre funéraire.

Le transport : air ou terre

Pour un rapatriement vers une destination lointaine, le transport du cercueil se fait en avion. En revanche, pour une destination en Europe, il est étudié la possibilité d’un transport par la route. Le mode de transport a un impact sur le coût, mais également sur le temps nécessaire.

Transport par avion

Le cercueil est emporté jusqu’à l’aéroport la veille de son départ en avion. Ce délai est nécessaire à l’obtention des dernières autorisations et du passage des contrôles douaniers. Un rapatriement par avion dure donc au moins 2 jours.

Á l’arrivée, une entreprise locale de pompes funèbres doit prendre le relais pour transporter le cercueil de l’aéroport jusqu’à la destination finale. Si l’aéroport est éloigné du lieu d’inhumation, cela entraîne un coût supplémentaire.

Les compositions florales, même artificielles, ne peuvent pas partir avec le cercueil.

Transport par la route

Le corbillard part du lieu de mise en bière et de fermeture de cercueil pour arriver jusqu’à la destination souhaitée. Selon la configuration, deux personnes peuvent prendre place dans le véhicule et voyager ainsi sans surcoût. Les fleurs peuvent également être emportées jusqu’au lieu d’arrivée.

Coût du rapatriement

Le coût d’un rapatriement à l’étranger est variable selon le choix du cercueil, le lieu du décès, la destination et le mode de transport (air ou terre).