Après une crémation, se pose la question de la destination finale des cendres funéraires. Que peut-on faire au regard de la loi ? Le plus classique est de les conserver dans l’urne cinéraire, qui peut être, avec l’autorisation de la commune, inhumée dans une sépulture, ou une case de columbarium, ou bien, scellée sur un monument funéraire à l’intérieur d’un cimetière. Cependant, il est aussi possible de disperser les cendres ou de les immerger en pleine mer ou en pleine nature (sauf sur les voies publiques). C’est parfois une volonté exprimée par le défunt, mais que de nombreuses familles ne réalisent pas, par méconnaissance de la législation.
La loi française pose un cadre, mais à partir du moment où il est respecté, tout est possible. En effet, l’article 16-1-1 du Code civil indique surtout que " les cendres funéraires issues d’une crémation doivent être traitées avec respect, dignité et décence ".
La famille doit faire une déclaration à la mairie de la commune du lieu de naissance du défunt afin que la dispersion soit margée sur l’acte de naissance de celui-ci. L’acte de dispersion ou d’immersion des cendres peut être fait par la famille elle-même, ou bien assuré par un prestataire de pompes funèbres.
Disperser des cendres en mer est un acte régi par le code général des collectivités territoriales de 1986.
Ce qu’il faut retenir pour une dispersion :
Ce qu’il faut retenir pour une immersion :
Après avoir dispersé les cendres du défunt, vous pouvez garder l’urne vide à domicile. Elle peut être recyclée ou détruite.
Oui. Les « jardins du souvenir » sont des lieux dédiés dans les cimetières, qui offrent aux familles la possibilité de disperser les cendres dans un lieu adapté. L’acte est réalisé par un professionnel du crématorium ou par une entreprise funéraire choisie par la famille. Les cendres sont donc dispersées dans l’espace dédié à cela, où les proches pourront venir se recueillir. Les communes exigent souvent une dispersion dans le « jardin du souvenir » rattaché au lieu de crémation.
Oui. Les cendres sont recueillies dans une urne cinéraire munie extérieurement d’une plaque obligatoire portant l’identité du défunt, données de naissance et de décès et le nom du crématorium. Les familles peuvent récupérer l’urne cinéraire à la suite de la crémation. Vous disposez d’un délai d’un an pour que l’urne soit placée à sa destination finale. Lors des déplacements, l’urne doit toujours être accompagnée de son certificat de crémation original.
Non. Vous ne pouvez pas garder les cendres funéraires chez vous. Il est interdit par la loi de conserver des cendres à domicile ou dans tout autre lieu privé. Vous ne pouvez donc pas enterrer une urne funéraire ni procéder à une dispersion des cendres d’un défunt dans un terrain privé. De plus, il n’est pas possible de séparer les cendres funéraires d’une même personne entre les membres d’une famille par exemple.
Si, naturellement, les proches souhaitent réaliser la volonté du défunt, il n’en est pas moins difficile pour eux de s’organiser concrètement. Où peut-on disperser ou immerger les cendres ? Comment louer un bateau ? Que faire de l’urne ? Peut-on transporter l’urne dans son véhicule personnel ? … A ces interrogations pratiques s’ajoutent le besoin d’accompagnement au deuil, et la question de la place du recueillement. En effet, surtout lors d’une dispersion en mer, beaucoup de familles sont inquiétées de ne pas avoir de lieu concret de recueillement.
Pour beaucoup de familles, c’est un soulagement de trouver une pompe funèbre, qui puisse réaliser la volonté du défunt. C’est une confiance qui s’instaure et les démarches se font dans le plus grand respect.
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